Etable communautaire de Vissoie            Etable communautaire de Grimentz

Dans la société de la Deuxième Guerre mondiale l'arrivée des barrages apporte de l'argent et des emplois dans la vallée ce qui vide le secteur agricole. Cet argent permet le développement du tourisme. La question se pose alors quels sont nos atouts touristiques ?  Et il en est ressorti que le maintien de l'agriculture est l'un de ses atouts.

L'impulsion de la construction de ce type de bâtiment qui propose de réunir les propriétaires de bétail, aura été donnée par le Conseiller d'Etat Guy Genoud (1930-1987) qui s'offusquait de voir les prairies à l'abandon, non fauchées, nuisant à l'image de la vallée auprès des touristes.  ​L'idée fut donc de relancer l'agriculture en offrant aux paysans une infrastructure leur permettant de réduire leurs frais en se fédérant autour d'un projet commun : la construction puis l'exploitation d'étables communautaires. Ce modèle va aussi permettre aux amoureux des vaches d'Hérens non professionnels de garder un lien avec le bétail et de garder des liens socioculturels. Les étables communautaires jouent un rôle écolo-ludo-social. Ecolo pour le maintien des prairies. Ludo car le rapport au bétail prend un aspect de loisir. Et social, car l’étable devient une sorte de salon où l’on cause le soir après le travail.

Aujourd'hui dans la vallée, les étables communautaires sont au nombre de six :

• . Ayer
• . Chandolin
• . Grimentz
• . St-Jean
• . St-Luc
• . Vissoie

 Sources : https://notrehistoire.ch/entries/vo8vQZxrBdZ  par  M. Bernard Crettaz sociologue.